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"Cette année, on a pris un grand tournant avec Oror," ajoute Gabin Jacques. Il a réussi à avoir son premier gros contrat avec un géant des dispositifs d'orthodontie : Biotech Dental. "Avec eux, on va recréer l'expérience client chez le dentiste qui est classique et pas markétée. On veut faire vivre aux utilisateurs une expérience différente, immersive et convaincante."

« Un écran qui flotte dans les airs qu’on traverse avec la main pour capter le mouvement afin de réaliser l’action attendue. » Le résumé vulgarisé que Gabin Jacques fait de sa technologie ne doit pas faire oublier la prouesse technologique unique qu’il a réalisée.

La borne OrOr (suivre notre lien), une borne holographique qui reflète une image « flottant dans les airs », projetée depuis un écran 2D situé sous une vitrine constituée d’un capteur et de milliers de petits miroirs. Le capteur, qui détecte les mouvements, permet ainsi à l’utilisateur/utilisatrice de naviguer d’un écran à un autre, de zoomer sur une élément en particulier ou encore d’écrire un texte aisément sans rien toucher.

Imaginez que les informations que vous lisez habituellement sur un écran flottent désormais dans les airs dans l’allée d’un magasin. Il vous est même possible de cliquer dessus, en appuyant tout simplement dans le vide…

En regardant la borne, de prime abord, rien à signaler. Sauf lorsqu’on se rend compte que l’image qu’elle diffuse devant nous flotte dans les airs. On peut zoomer, étirer, “swipper” comme on pourrait le faire avec un contenu sur tablette, mais sans jamais rien toucher, si ce n’est des faisceaux de lumière.

Sa technologie a suscité l’intérêt des investisseurs bien plus vite que prévu. En mai dernier, Gabin Jacques, 21 ans